Presque rien

Il suffirait d’un presque rien
D’un doux ralentissement
D’une façon de dé-densifier l’espace
D’un geste minumental
D’une allure modeste
D’une chaise posée là
D’un arrêt sur son
D’une installation d’écoute sans aucun dispositifs
D’une posture à oreilles nues
D’un parcours hors sentiers battus
D’un silence concerté
De corps dans le mouvement
De corps dans l’immobilité
De corps dans la durée
D’un corps dans le silence
D’une expérience éphémère
D’un partage attentionné
D’une joie qui demeure
D’un flux contextuel
D’une histoire pour les oreilles
D’une histoire auriculaire sans ajouts
D’une histoire à fleur de tympans
De la richesse du temps perdu
D’espaces infra ordinaires
De récits au fil de l’eau
De paroles sans emphase
D’oasis sonores à découvrir
D’une nuit transfigurée
D’une simple écoute.

Merci à Luc Ferrari, Georges Pérec, Marcel Proust, Jean Giono, Will Self, Arnold Schoneberg pour leurs inspirations…

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