C’est ainsi, que le silence

C’est ainsi
C’est ainsi que le lieu s’est asséché
Que ses larmes ont tari
Que son herbe a jauni
C’est ainsi
C’est ainsi que les oiseaux ont fui
Les ondes évaporées
Le désert minéral
C’est ainsi
C’est ainsi que le lieu s’est tu
Les flots cessé de gémir
Les arbres de bruisser`
Les rivières de couler
C’est ainsi
c’est ainsi que survint le silence
Les eaux empoisonnées
La vie déshydratée.

Texte écrit dans le cadre du projet « Bassins versants, l’oreille fluante » Février 2024

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