A chaque PAS, j’essaie de garder un fil rouge, des postures reliantes comme processus fédérateur, processus qui s’est révélé jusqu’à présent assez efficace.
Un geste en mouvement, en déambulation.
L’oreille aux aguets.
La lenteur immersive.
Le silence partagé comme un invitation collective aux sons et à l’écoute.
Des échanges et partages de ressentis, le geste de rompre le silence post PAS…
Néanmoins, le fait de trouver à chaque PAS une spécificité, une approche contextuelle, située, qui passe par le choix du parcours, de ses mises en condition et en écoute, en fonction des spécificités locales et des événements émergents, de certains axes déployés ( infra-ordinaire, complexité, affects, territoire, écosophie…) renouvelle sans cesse et singularise le geste d’écoute.
Ainsi, nous construisons progressivement une collection de PAS qui relie des territoires géographiques parfois fort différents, fort éloignés, mais au final maillés par une géographie écoutante quasi universelle.
D’autre part, en poursuivant sur les gestes d’écoutes actives, via les fameux PAS, j’ai dégagé quelques pistes qui tentent, à défaut de les définir de façon trop circonscrite, de les qualifier, dans une approche pouvant mixer différentes mises en situation auriculaire.
Ainsi je pointerai, de façon non exhaustive et non hiérarchisée, susceptible de créer des approches croisées :
L’écoute noctambule
L’écoute festive
l’écoute paysagère
l’écoute « racontante », récitante
l’écoute sociale, ou sociétale, voire politique
l’écoute contextualisée, forestière, urbaine, aquatique, architecturale…
L’écoute écosophique, éthique…
Et tant d’autres, pouvant naître parfois au moment du repérage préalable, des rencontres, et de tous les aléas pouvant engendrer des zones d’improvisations fécondent, d’incertitudes assumées.