Faire œuvre, ce n’est pas forcément installer une trace tangible, durable, parfois spectaculaire…
C’est aussi marcher, se poser, écouter, raconter, partager des perceptions fugaces, immatérielles, sensibles, fortement ancrées dans la mémoire du geste, du corps, de l’espace, des lieux de rencontres, de partage…
C’est construire des traces où l’imaginaire s’invite pour essaimer sobrement des histoires amènes, à la fois situées et vagabondes, intemporelles et actuelles, singulières et universelles, intimes et collectives.
Les écoutes installées, points d’ouïe et paysages auriculaires révélés, nous invitent à partager des gestes simples, éphémères, nomades, quiets, nous reliant tant aux cités mégapoles qu’aux forêts profondes.