La recherche documentaire, la médiation autour de pratiques culturelles, artistiques, scientifiques, celle du monde sonore par exemple, la veille informatique… sont des champs d’exploration passionnants, éminemment chronophages et quasi obsessionnels.
On y met un doigt, et la vertigineuse aventure de recherche nous happe corps et bien. On y tisse des relations inouïes, entre musique, son, environnement, architecture, psychologie, sciences sociales, cognition, technologie, langage, philosophie, géopolitique, communication, physiologie, perception, écologie, média, éducation, paysage, géographie… Le temps des encyclopédistes révolu, l’exhaustivité n’étant pas de ce monde Oh combien frénétique, les connaissances se dérobent au fil des découvertes, ce qui rend la frustration presque réjouissante, autant que vertigineuse.
On plonge dans le monde des sound studies où la chose sonore, son écoute, ses ses pratiques, approches indisciplinées, connectent des champs de recherche-action trop souvent cloisonnés. Un quête insatiable qui nous donne sans doute à écouter autre chose, entre les lignes, et au final autrement.