Comment un corps en mouvement interagit-il avec l’écoute, en modifiant les postures, les perceptions de l’espace, de l’environnement, des ambiances, des présences… ?
Réciproquement, comment l’écoute influence-t-elle le corps en mouvement, ses gestes, ses réactions, ses allures, ses rythmes, sa sensibilité, ses capacités à se frotter au monde… ?
Seul ou à plusieurs, la construction, au prisme d’une écoute en mouvement, de nouveaux espaces sensibles, esthétiques, sociétaux, à l’aune d’expériences indisciplinées, soulève une problématique que j’ai mise en chantier et expérimentée depuis déjà longtemps. Elle demeure pourtant, plus que jamais, questionnée et retravaillée aujourd’hui. Néanmoins, la problématisation, la ou les formulations, permettant de faire émerger une recherche fructueuse, ne me semblent en être qu’au tout début d’un processus évolutif.
Au travers certaines thématiques de terrain, la présence acoustique de l’eau dans le territoire, les situations d’enfermement, une approche écosophique de l’écoute, de ses approches pédagogiques via l’éducation populaire, une, voire des formes de recherche-actions semblent se concrétiser au fil des marches écoutantes.
Faire écho(s).
A suivre.